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Nous devons être très conscients de l’importance de l’utilisation des eaux usées, il est de plus en plus crucial d’exploiter au maximum chaque ressource, c’est pourquoi aujourd’hui, nous vous apportons ce post, un post où nous allons parler de la réglementation concernant « l’utilisation des eaux usées », logiquement, une fois qu’elles ont été traitées et rendues aptes à l’irrigation des plantations agricoles et à d’autres utilisations.

Cette réglementation sur la réutilisation de ces eaux en Espagne trouve son origine dans la Loi sur l’eau de 1985, actuellement abrogée, qui stipulait et exprimait textuellement ce qui suit : «… le gouvernement établira les conditions de base pour la réutilisation des eaux, précisant la qualité exigée pour les eaux traitées en fonction des utilisations prévues».

Plus tard, les articles 272 et 273 du Décret royal 849/1986 du 11 avril, approuvant le Règlement du Domaine Public Hydraulique, définissent de manière juridiquement claire la réutilisation des eaux traitées, cependant, à cette époque, on ne voyait pas ces processus de la même manière qu’aujourd’hui et on en faisait à peine usage, malgré le fait que ce soit une forme importante, aujourd’hui, d’exploiter les eaux avec le traitement des eaux usées pour ces usages.

Enfin, avec la modification de 10/2001 du Plan Hydrologique National du 5 juillet par la Loi 11/2005 du 22 juin et avec l’application du programme A.G.U.A., et en même temps, avec le dessalement, ce sont les deux grandes options pour la réutilisation de l’eau, afin de résoudre les problèmes de pénurie sur l’ensemble du territoire espagnol.

Cadre juridique actuel de la réutilisation des eaux usées (RD 1620/2007) À la fin de l’année 2007, le décret royal 1620/2007 du 7 décembre a été promulgué, établissant le cadre juridique actuel pour la réutilisation des eaux traitées, avec une loi spécifique à cet effet, garantissant un processus adapté à la santé et à l’environnement, afin de stimuler son développement, dans le cadre de la réutilisation et de la planification des ressources hydriques dans notre pays.

Dans ce décret royal, sont intégrées des normes existantes dans d’autres pays, comme le titre 22 de la Californie (USA), en plus des recommandations de l’Organisation mondiale de la santé.

Cette loi définit que les eaux réutilisées sont également appelées eaux régénérées, et elle établit les exigences à respecter pour cette activité et ce processus. Elle énonce une série de procédures pour obtenir l’octroi de l’organisme de bassin versant, sur demande préalable d’un rapport aux autorités sanitaires compétentes.

Elle encadre également les utilisations de ces eaux et leurs critères minimaux obligatoires, exigibles pour l’obtention et l’utilisation des eaux régénérées, selon leurs utilisations, en plus du contrôle de celles-ci, avec la fréquence minimale des prélèvements, qui, conjointement avec les méthodes analytiques de référence, donneront leur accord d’utilisation.

Dans le RD 1620/2007, les cinq utilisations autorisées pour l’exploitation de ces eaux sont établies : agricoles, environnementales, récréatives, urbaines et industrielles. En ce qui concerne les utilisations autorisées, 14 qualités sont également établies, en fonction de la qualité bactériologique de celles-ci, et elles sont regroupées en 6 types de qualité de l’eau :

Qualité A, B, C, D, E et F, en tenant compte évidemment des niveaux bactériologiques mentionnés précédemment. Pour chaque utilisation, quatre paramètres biologiques (œufs de nématodes intestinaux et E. coli) et deux paramètres physico-chimiques (matières en suspension et turbidité) sont établis de manière générale.

La loi prévoit également d’autres paramètres dans certaines utilisations, tels que la Legionella SPP, pour l’utilisation en refroidissement industriel, ou dans les cas où un risque d’aérosol est prévu.

Le Taenia saginata et le Taenia solium, pour les cas de risque lié à l’ingestion de pâturages destinés à la consommation d’animaux producteurs de lait ou de viande. Ainsi que l’absence de phosphore et d’azote pour des utilisations récréatives ou environnementales, telles que les étangs, les masses d’eau et les écoulements, ou pour la recharge des aquifères par percolation à travers le sol ou par injection directe.

De manière additionnelle, pour certaines utilisations